Pétrole Brent, Cours Pétrole Brent BRN - Prix, Cotation, Bourse Ice Europ (2024)

Sur les marchés, plusieurs types de barils de pétrole sont distingués en fonction de leurs caractéristiques chimiques et de leur origine de production.

- Le Brent , dit « brut de mer du Nord », est le baril de référence en Europe. Son nom provient d'un acronyme des principales plateformes pétrolières de mer du Nord : Broom, Rannock, Etive, Ness et Tarbert.
- Le baril WTI (West Texas Intermediate), coté à New York sur le NYMEX, est quant à lui la référence américaine. Sa fréquente désignation sous le terme de « Light Sweet Crude Oil » provient de son type de raffinage, aboutissant à une faible teneur en soufre par rapport au Brent.
- L' Arabian Light est quant à lui la référence de l'Arabie saoudite.

Au cours de la dernière décennie, les prix du baril ont connu des variations de grande amplitude. À l'été 2008, un pic était atteint sur le Brent à 147 dollars le baril. L'envolée du pétrole tenait alors principalement au sentiment d'une offre trop faible face à la croissance exponentielle des pays émergents asiatiques très consommateurs de matières premières.

Toujours incontournable malgré l'essor des énergies renouvelables, le pétrole fournit encore un tiers des besoins mondiaux en énergie. Après une période de sous-investissem*nts depuis 2015, une pénurie de brut est envisagée par l'Agence internationale de l'énergie à partir de 2020.

Offre : le rôle central de l'OPEP et des États-Unis

La production de pétrole représentait environ 92 millions de barils par jour à l'échelle mondiale en 2016 et 2017. Le Moyen-Orient produit environ 30% de l'offre mondiale, avec notamment l'Arabie saoudite, l'Iran, l'Irak, les Émirats et le Koweït. La Russie représente quant à elle 12% de la production mondiale. Grâce à l'essor du pétrole de schiste, la part des États-Unis est passée d'environ 10% à plus de 13% en 2017, le pays devenant le plus gros producteur de pétrole au monde devant l'Arabie saoudite et la Russie. A contrario, l'Europe est très peu productrice à l'exception de la Norvège (2,1% en 2017) et de l'Écosse.

Depuis plusieurs décennies, la cadence de production de pétrole dépend particulièrement des décisions régulatrices de l'OPEP, l'« Organisation des pays exportateurs de pétrole », au premier rang desquels figure l'Arabie saoudite. L'OPEP, créée en 1960, se réunit régulièrement pour définir les quantités de production en nombre de barils journaliers dans les pays membres de l'organisation, régulant ainsi de manière significative une part importante la production mondiale.

Pendant longtemps, l'offre de pétrole dépendait beaucoup de la stabilité géopolitique des pays du Moyen-Orient. Les éventuelles montées de tensions dans cette région du monde s'accompagnaient alors généralement d'une hausse des cours du brut.

Depuis 2013-2014, la situation évolue significativement alors que les États-Unis sont devenus d'importants producteurs de pétrole de schiste. Cette nouvelle méthode d'extraction, en fort développement malgré le débat environnemental qu'elle suscite, permet une plus grande autosuffisance des États-Unis en matière énergétique, modifiant l'équilibre de l'offre et de la demande. Un rééquilibrage du marché a eu lieu sur la seconde partie de l'année 2017 après une période de surproduction qui a pesé sur les prix en 2016. Pour lutter contre cette surproduction, l'OPEP et ses partenaires dont la Russie, décident de plafonner leur production fin 2016. L'accord est renouvelé une première fois au printemps puis prolongé jusqu'à fin 2018 en novembre 2017.

Demande : tirée à la hausse par les émergents

Le pétrole représente toujours 32% des besoins énergétiques mondiaux malgré le développement des énergies renouvelables. L'évolution de la demande reste principalement tirée à la hausse par les pays asiatiques, au premier rang desquels se trouvent la Chine et l'Inde, en fort développement et très consommatrices de matières premières. Plus généralement, l'évolution globale de la demande de pétrole est très corrélée à la croissance mondiale.

À noter qu'au-delà de sa consommation en tant qu'énergie après raffinement (essence et fioul notamment), le pétrole est également utilisé dans la fabrication de nombreuses matières comme les plastiques et certains polymères (pétrochimie). La consommation de pétrole représentait près de 98 millions de barils de pétrole par jour en 2017.

Cotation pétrole: Brent, WTI et Arabian Light

Sur les marchés, plusieurs types de barils de pétrole sont distingués en fonction de leurs caractéristiques chimiques et de leur origine de production.

- Le Brent , dit « brut de mer du Nord », est le baril de référence en Europe. Son nom provient d'un acronyme des principales plateformes pétrolières de mer du Nord : Broom, Rannock, Etive, Ness et Tarbert.
- Le baril WTI (West Texas Intermediate), côté à New York sur le NYMEX, est quant à lui la référence américaine. Sa fréquente désignation sous le terme de « Light Sweet Crude Oil » provient de son type de raffinage, aboutissant à une faible teneur en soufre par rapport au Brent.
- L' Arabian Light est quant à lui la référence de l'Arabie saoudite.

Avant 2011, le WTI cotait généralement à quelques dollars au-dessus du Brent. Toutefois, avec la forte production de pétrole de schiste augmentant l'offre américaine, la valorisation du WTI s'est globalement affaiblie face au Brent européen, qui cote désormais quelques dollars au-dessus du WTI.

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Evolution des prix du baril: bulles et krachs pétroliers

Au cours de la dernière décennie, les prix du baril ont connu des variations de grande amplitude. A l'été 2008, un pic était atteint sur le Brent à 147 dollars le baril. L'envolée du pétrole tenait alors principalement au sentiment d'une offre trop faible face à la croissance exponentielle des pays émergents asiatiques très consommateurs de matières premières.

Néanmoins, au cours du second semestre 2008, le pétrole a connu une chute de son cours jusqu'à 40 dollars le baril, liée au retournement de la conjoncture mondiale engendrée par la crise financière. Le baril a ensuite progressivement retrouvé un prix d'environ 80 dollars en 2009-2010, puis de 100 à 120 dollars entre 2011 et la mi-2014.

Au cours du second semestre 2014, le pétrole a de nouveau connu une chute majeure, passant en-dessous des 50 dollars au début de l'année 2015. Cette nouvelle chute des cours de l'or noir était alors motivée par l'abondance de la production aux Etats-Unis (par le pétrole de schiste) et par le maintien de la production des pays de l'OPEP alors que la demande mondiale restait stagnante. Après une hausse initiale marquée et liée à l'accord, fin 2016, de limitation de production des pays de l'OPEP, le pétrole retombe à 45 dollars le baril en juin 2017. Mais le respect de l'accord et une croissance synchronisée dans la plupart des pays du monde vont entraîner un redressem*nt continu des prix du pétrole jusqu'aux 80 dollars le baril. Cette résistance importante à la hausse est même franchie début octobre 2018 avec un prix du baril de Brent qui va dépasser les 85 dollars, portée entre autres par les tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine et le retour des sanctions américaines sur l'Iran.

Source Boursorama, dernière mise à jour en octobre 2018

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